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Croiser Les Oeuvres
Séance octobre
Sans titre, Barbara Kruger, 1994-1995 et 2014-2015, Sérigraphies de photographies, dimensions variables. Musée Ludwig, Cologne, Allemagne

L’espace est investi d’images et de phrases percutantes et injonctives. Le contraste entre les photographies en noir et blanc et le rouge vif, le caractère monumental de l’ensemble confèrent à l’installation une atmosphère oppressante. Le spectateur ne peut pas englober la totalité de l’image. Il explore les images en explorant le lieu. Son corps devient actif et ses actions lui permettent de mémoriser l’œuvre, de l’éprouver.
 
Martin Creed
La moitié de l'air dans un espace donné
Ballons aériens
Dimensions variables
A partir de 1998
D'abord créée en 1998 avec des ballons blancs puis refaite plusieurs fois, Half the Air in a Given Space est une installation interactive de l'artiste britannique Martin Creed, composée de centaines ou de milliers de ballons de la même couleur. Comme son nom l'indique, la moitié du volume d'une pièce est remplie de ballons gonflés à l'air, puis les visiteurs sont encouragés à traverser. « Il est important pour moi », dit Creed, « que la situation soit normale, que, comme d'habitude, l'espace soit plein d'air ; c'est juste que la moitié [est] à l'intérieur des ballons.
Destinée à évoquer un sentiment de célébration et de souvenir de l'enfance, selon l'auteur, et à prendre conscience de la matérialité de l'air, cette installation immersive touche le spectateur, au sens propre comme au figuré.

En pénétrant dans l'installation, le spectateur n'est pas certain d'arriver à se diriger ni même de trouver la sortie.


 

Glanzfeld
2011, Biennale de Venise
Lumière, dimensions variables
James Turrell est un artiste américain né en 1943 à Los Angeles dans une famille d'origine franco-irlandaise. Il vit et travaille à Flagstaff en Arizona, ainsi qu'en Irlande. Beaucoup de ses œuvres sont payées à la lumière. En 1965, il fut diplômé en mathématiques et en psychologie, au Ponoma College, Claremont, Californie. Puis il complète cette formation par des diplômes en Art , il École. Il participe en 1968 au programme "Art and Technology", mis en place par le "Los Angeles County Museum of Art" et collabore à des recherches avec un scientifique de la NASA,En 1969, il projette son premier «morceaux de projection» à Pasadena Art Museum, premières projections de lumière qui jetteront les fondations de son travail. Par la suite, l'utilisation de la lumière comme matériau fera de lui un artiste de renommée internationale. Après des études de psychologie et de mathématiques, il part étudier à l'université de Californie à Irvine et désert de l'Arizona (Roden Crater), qu'il transforme peu à peu en un gigantesque observatoire astronomique.
Son travail Depuis les années 60, les installations de Turrell nommées "environnements perceptuels" sont réalisées à partir de lumières naturelles ou artificielles. Son travail produit un décalage entre la perception visuelle et intellectuelle de l'espace. Il sollicite le sens des spectateurs et joue de leur perception, il la bouscule et la trompe. Il pose ainsi les fondements de sa démarche, c'est à dire d'agir sur la perception de l'espace, de prévenir une perception passive pour conduire le spectateur au dépassement de soi.
La manipulation de la lumière naturelle dans l'architecture est son thème de prédilection . James Turrell intervient dans les espaces architecturaux, et donne dans la plupart de ses œuvres l'illusion d'un tableau monochrome sortant de l'obscurité où le spectateur plonge le regard dans une « couleur-lumière insaisissable ».Son travail est, selon lui, initialement fondé sur « la lumière elle-même et sur la perception », défini son art comme un art « visuel » se substituant aux arts plastiques. En effet, il dit "Je ne suis pas un artiste de la lumière. Je suis plutôt quelqu'un qui utilise la lumière comme matériau afin de travailler le médium de la perception". Les œuvres de Turrell sont des invitations à une redéfinition de nos perceptions vers plus de tacticité. Son jeu préféré consiste à saturer l'espace avec tellement de couleur que les pièces et les murs se confondent sous la lumière. Une peinture de Turell, c'est une salle complète de lumière colorée.Duper l'oeil est un vieux jeu de l'art, et James Turell y joue à merveille par l'abstraction des formes et des couleurs réunies dans un espace temps tridimensionnel. James Turelle, artiste de notre temps, nous a donné un jeu magnifique des volumes assemblés sous la lumière et la couleur. L'objectif de Turrell n'est pas purement visuel, il est surtout mental et tactile. Le corps et l'esprit sont immergés, imprégnés dans la lumière même. Il travaille sur la sensation lumineuse. Dans ses oeuvres, Turell crée un monde nouveau, mêlant art, science et psychologie. Sculpter la couleur et ses ombres, analyser leurs incidences sur notre rapport avec la réalité physique constituant les principaux axes du travail de cet artiste américain.Il travaille sur la sensation lumineuse. Dans ses oeuvres, Turell crée un monde nouveau, mêlant art, science et psychologie. Sculpter la couleur et ses ombres, analyser leurs incidences sur notre rapport avec la réalité physique constituant les principaux axes du travail de cet artiste américain. Il travaille sur la sensation lumineuse. Dans ses oeuvres, Turell crée un monde nouveau, mêlant art, science et psychologie. Sculpter la couleur et ses ombres, analyser leurs incidences sur notre rapport avec la réalité physique constituant les principaux axes du travail de cet artiste américain.
 
Yayoi Kusama, Dots Obsession, 1998, peinture, miroirs, ballons, adhésifs et air, 280 × 600 × 600 cm, inv. : 1999.2.7. Collection les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse. Photo. : Damien Aspé
En 1998, le musée des Abattoirs, dont l'ouverture est alors imminente, crée l'événement en présentant pour la première fois en France l'artiste japonaise Yayoi Kusama (Matsumoto, Japon, 1929). Elle crée pour l'exposition "Organic" (Palais des arts à Toulouse) une œuvre monumentale et jubilatoire : Infinity Mirrored Room – Dots Obsession. Cette œuvre entrera dans les collections des Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées en 1999. Elle sera exposée à nouveau dans la rétrospective que le musée consacrera à l'artiste en 2002.

L'œuvre composée de miroirs et de "molécules" gonflées en suspens dans l'espace, dans un monde clos. Le reflet infini des miroirs, l'obsession des points appliqués sur des ballons aux formes organiques et de couleur rouge, troublent, fascinent et perturbent notre perception.

 
Corpus Novembre
Grille d'évaluation type bac partie 1