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Clara Peeters. Nature morte aux fleurs (1611) Huile sur bois, 52 × 73 cm, musée du Prado, Madrid.
Clara Peteers, dont l’importance a été redécouverte en 2016 lors de l’exposition du Prado, avait coutume de « signer » à l’aide d’un reflet de son visage. Compensation discrète pour une femme-peintre condamnée à la nature morte ? Je vous laisse trouver ce reflet dans le tableau…

 
Gilles Barbier
Planqué dans l’atelier 2015 Série de photographies couleur, 120 x 200 cm
Dans la série Planqué dans l’atelier, Gilles BARBIER s’amuse à se cacher dans la photographie. Il utilise un espace désordonné, plein de détails qui font que son corps se perd dans l’espace et il nous faut regarder longuement la photographie pour trouver l’artiste caché dans son atelier.


 
 
 
Liu BOLIN, Hiding in the city (Se cachant dans la ville), 2010
Photographie,
Artiste chinois, Liu BOLIN utilise la technique du camouflage pour disparaître dans l’environnement. Il disparaît pour qu’on puisse mieux le voir ! À travers son action artistique, il dénonce également le pouvoir politique de son pays, qui fait disparaître l'individu. Le batiment en ruine devant lequel il pose faisait partie d'un quartier, détruit par le pouvoir en place pour les jeux olympiques.
 
Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma, 2019) est un film consacré à une histoire d’amour qui dure le temps de la réalisation d’un tableau. Ou plutôt de deux, de trois, ou même de quatre – sans compter les nombreuses esquisses inspirées par le personnage d’Héloïse (Adèle Haenel) à la peintre Marianne (Noémie Merlant).
Le film de Céline Sciamma s’inscrit ouvertement dans la recherche d’une alternative à la visibilité dominante. Dans le récit, celle-ci est mise en scène par le refus initial de l’héroïne de se soumettre à l’exercice du portrait. Cette image s’inscrit dans le cadre d’un projet matrimonial, qui doit unir Héloïse à un prétendant milanais, destinataire de l’œuvre. Au début du film, nous apprenons qu’un premier tableau a été commandé à un peintre, mais que celui-ci s’est heurté à l’opposition de la jeune femme. L’essai issu de cet échec est figuré par un portrait où manque la tête, remplacée par un brouillard indistinct.
 

Lorsque Marianne expose un tableau au Salon quelques années plus tard, elle découvre un portrait de son ancienne modèle, réalisée par un autre artiste. Elle est alors mariée et mère d’une fillette. Comme un message adressé en secret, Héloïse tient un livre entrouvert à la page 28, celle où l’artiste avait dessiné son autoportrait.
 
Quentin Jouret, Gouttes
Banksy
Salvador Dali
la métamorphose de narcisse
1937
Huile sur toile
51,2x78,1cm
Tate Modern, Londres