Arnulf rainer
Série
« Face farces »
1973
Huile, graphite, craies sur photographie sur bois
Arnulf rainer
Série
« Face farces »
1973
Huile, graphite, craies sur photographie sur bois
Autoportrait de l’artiste, Mask II, Ron MUECK, Sculpture, technique mixte (Résine, peinture à l'huile, cheveux..), 77,2×118,1×85,1 cm, 2001
Dans sa série intitulée « suits », Ben Zank met en place d’une façon très minutieuse des situations étranges et sombres dans lesquels il fait son autoportrait. Paradoxalement, on n’y perçoit que très rarement son visage et jamais en détails.
L’artiste explique ainsi sa démarche :
“Certaines personnes sont vraiment douées pour saisir les émotions lorsqu’elles photographient des gens. J’ai remarqué que je pouvais créer exactement le même effet sans montrer le visage de quelqu’un. L’image dégage elle-même l’émotion. Je n’ai rien contre montrer mon visage, je l’ai fait auparavant. Je ne veux tout simplement pas que ça enlève le plus important. J’ai un joli visage distrayant, tu sais.”
Douglas Gordon est né à Glasgow, en Écosse, en 1966.
Son parcours artistique débute dans les années quatre vingt dix. Il est avant tout reconnu comme un artiste vidéo mais il travaille également à l'aide de photographies, de textes ou encore d'objets. Il s'inspire alors du cinéma, de la littérature, de la culture populaire et de sa propre histoire afin de créer des œuvres autour de la mémoire personnelle ou collective.
Son travail parcourt également différents thèmes d'opposition comme la vie et la mort ; le bien et le mal ; l'innocence et la culpabilité ; la tentation et la peur.
Monster , 1997, Photographie, 95.3x127 cm National Gallery of Scotland, Edinburg
Dans cet autoportrait, il s'exhibe selon une double image : au naturel et défiguré, du moins déformé à l'aide de rubans de scotch.
Stanley Kubrick, “Autoportrait au miroir”, 1949
Depuis 1990, Friederike VAN LAWICK et Hans MÜLLER, deux artistes allemands qui travaillent ensemble, examinent la situation de couple d’artistes qui est la leur. Loin de juxtaposer simplement leurs portraits, ils effectuent une synthèse par ordinateur de ces portraits pour aboutir à une personnalité unique fictive qu’ils baptisent métaportrait.
Le travail se décompose en de nombreuses poses isolées, sur le modèle du photomaton. L’identité du visage de chaque membre du couple aboutit, par imperceptibles glissements, à une fusion qui annihile la personnalité propre de chacun des modèles, à une sorte de synthèse indistincte qui rend leur identité identique et parfaitement semblable.
L’intérêt du travail de van Lawick et Müller consiste à mettre en évidence des différences très subtiles que la répétition donne à voir ; le procédé du photomaton (la répétition de l’image) permet encore mieux de révéler toute la subtilité de ces différences.
La transition et la transformation de l’homme à la femme, ou inversement de la femme à l’homme passent forcément par l’androgynie. La photographie se révèle extrêmement troublante. Les points de repères se brouillent et la confusion devient telle qu’on ne sait plus si on a affaire à une ou deux personnes et s’ils sont hommes ou femmes.
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